La cérémonie du quarantième jour est une coutume pharaonique C’est une pratique d’origine pharaonique .Les pharaons l’avaient initiée et propagée au sein des autres (peuples).
C’est une innovation condamnable, sans fondement en Islam, et contraire à ce quia été rapporté de façon sûre d’après le Prophète à savoir qu’il a dit : « quiconque introduit dans notre affaire quelque chose qui lu est étranger le verra rejeter » rapporté dans le Deux Sahaih
Rendre hommage au mort dans le cadre d’une oraison funèbre prononcée en public et entachée d’exagération, comme le fait de nos jours, n’est pas permis .
Ceci s’atteste dans ce qui a été rapporté par Ahmad et Ibn Madja et vérifié par al-Hakim d’après un hadith d’Abd Allah ibn Abi Awfa selon lequel : « Le Messager d’Allah a interdit les hommages (exagérés) rendus aux morts/ » C’est parce que cela revient à évoquer des qualités dont le défunt se honorait souvent, à réanimer les douleurs et à accentuer la tristesse.
Quant à l’hommage spontané que l’on rend à quelqu’un au passage du cortège funèbre dans le but de faire connaître les grandes œuvres du défunt, il ressemble aux élégies que certains compagnons avaient dédiées aux tués d’Ouhoud.
Et cela est permis, en vertu de ce qui a été rapporté de façon sûre d’après Anas ibn Malik : « Ils (les Compagnons) étaient passés près de la dépouille mortelle de quelqu’un et avaient dit du bien de lui.
A quoi le Prophète
avait répondu en disant : « C’est confirmé ». Et puis ils étaient passés près d’une autre dépouille mortelle et en avaient dit du mal.
A quoi le Prophète
avait répondu en disant : « C’est confirmé ». Alors, Omar ibn al-Khattab dit : « qu’est ce qui est confirmé ? »
Le Prophète
lui dit : « Quand vous aviez dit du bien du premier mort, on a confirmé son accession au paradis et quand vous aviez dit du mal du second on a confirmé son entrée en enfer, puisque vous êtes les témoins d’Allah sur terre » rapporté par al-Boukhari et par Mouslim.
Voir Madjmou’ fatawa wamaqalaat mutanawwia de son éminence l’érudit cheikh Abd al-Aziz ibn Baz, vol. 13, p. 398